Un samedi matin, à 10h35, le commissaire Harper se lève. Il va préparer son petit déjeuner mais tout d'un coup il se rappelle qu'il doit aller à un procès, mais pas un simple procès, celui de Léo le voleur. Alors, il se met à courir vers la cuisine et prépare son déjeuner en vitesse, il avale vite son café, court vers la salle de bain, se lave les dents et le visage, s'habille, met sa cravate, attrape son manteau, prend ses clés et dévale les escaliers. Vite, il faut se dépêcher ! Ouf, enfin dans sa voiture, il démarre ! Sur le chemin, il repense à l'arrestation de Léo : il l'avait pris en flagrant délit un soir où il se promenait avec Nathalia, sa femme. Ils passaient à côté d'une bijouterie et ils entendirent un bruit. Qu'est-ce que ça pouvait bien être, peut-être un voleur. Mais non ! C'était la femme de ménage qui était coincée dans les toilettes. Ils continuèrent à avancer main dans la main. Ils passèrent devant une banque, le commissaire crut encore une fois qu'il y avait un voleur mais non, c'était le chat du marchand de journaux d'en face. Puis, ils arrivèrent devant une fabrique de diamants : une fenêtre se cassa devant eux. Cette fois, c'était un voleur. Le commissaire avança vers la fabrique de diamants, il sortit son pistolet, donna un coup de pied dans la porte, mince, elle était fermée. Nathalia fit un bond et ouvrit une fenêtre. « Merci, Nathalia ! »  dit le commissaire. Il entra dans la fabrique de diamants par la fenêtre. Il y avait du bruit et ce n'était pas la machine, elle était arrêtée. Là, c'était sûr, c'était un voleur. Il avança en silence, sauta sur le voleur puis appela du renfort. Léo était en colère.

Voilà comment le commissaire Harper a attrapé le voleur Léo. Maintenant le revoilà dans le présent. Il arrive au tribunal. Léo est assis, l'air de rien, comme si ce n'est pas lui l'accusé. Le juge tape avec son marteau pour faire le silence. Un pot de fleur se casse, tout le monde se lève pour aller voir ce qui se passe. Mais quand ils reviennent se mettre à leur place, Léo a disparu. Il avait sûrement fait tomber le pot pour détourner l'attention de tout le monde.  « Là-bas, Léo s'enfuit ! dit M. Harper et tout le monde s'élance à sa poursuite. Léo tourne à gauche, à droite puis encore à gauche et tout droit. Tout le monde est essoufflé et s'arrête, ils perdent Léo de vue. Le commissaire n'est plus là : où est-il ? Il continue à poursuivre Léo, il court très vite et réussit à rattraper Léo. La police arrive à toute allure, ils attrapent Léo qui se débat, lui mettent les menottes et le poussent dans le camion. Léo ne veut pas avancer, les policiers le menacent de le tuer même s'ils n'allaient pas le faire. Ils appellent un gros chien et Léo qui a très peur se dépêche d'entrer dans le camion qui n'est pas très confortable. Ils l'emmènent au tribunal. L'un des avocats propose trois ans de prison mais le juge dit un grand NON. Il propose un an et demi. Tout le monde est d'accord, sauf Léo bien sûr, mais Léo ne compte pas.

Le commissaire eut une médaille et une augmentation. Tout le monde est content ( sauf Léo).